La bienveillance en thérapie : accepter l'autre tel qu'il est
La bienveillance, un mot qui apparaît régulièrement autour des sujets liés au bien-être. Quelle est la réalité de cette attitude dans la thérapie humaniste ?
Carl Rogers a définit dans les années 50 sa théorie sur l'écoute active, l'approche centrée sur la personne, suite à ses travaux universitaires et son expérience clinique notamment avec ses étudiants américains.
Il parle des "conditions nécessaires et suffisantes d'un changement de personnalité en psychothérapie" (1). Il précise également "ces hypothèses restent valables dans toute situation, qu'elle soit ou non étiquetée psychothérapie".
L'écoute active
Ces conditions sont au nombre de 6 :
- Créer un contact entre le thérapeute et le client/Patient (chez Rogers le client est celui qui paie un service et se situe donc dans une relation équilibrée avec son thérapeute contrairement au ( mot ) patient)
- Que le client soit dans un état d'incongruence, c'est-à-dire de vulnérabilité.
- Que le thérapeute soit dans un état de congruence vis-à-vis de la situation vécue, c'est à dire qu'il ait conscience de son vécu intérieur et en rende compte au client si cela est aidant
- Que le thérapeute porte un regard positif inconditionnel envers son client
- Que le thérapeute soit en empathie avec son client
- Que le thérapeute puisse communiquer ces attitudes à son patient
"La relation thérapeutique apparaît donc comme rehaussant les qualités constructives qui existent souvent de façon fragmentaire au cours de nos autres relations, et accordant la durée à ces mêmes qualités qui tendent au mieux à être momentanées dans la vie courante."
Pourquoi ces différences ?
Les informations publiées sur Psychologue.net ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue. Psychologue.net ne fait l'apologie d'aucun traitement spécifique, produit commercial ou service.
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