Comment dire la vérité à l'enfant sur la maladie d'un proche ?
L'article que j'ai écris concerne la maladie d'un proche quand à sa diffusion auprès de l'enfant. J'insiste énormément sur la gravité du sujet à cacher la vérité de la maladie d'un proche.
Protéger son enfant de la dure vérité, à quel prix ?
Il est évident que les adultes voudront, logiquement, épargner toute souffrance à l'enfant. Ce réflexe est humain, il part d'un bon sentiment. Par ailleurs, accepter sa maladie et sa gravité est très difficile pour l'adulte, qui garde toujours un minimum d'espoir concernant son avenir.
La première chose que fait le parent malade c'est de protéger son enfant devant un diagnostic sombre. Cependant, se taire rend encore plus angoissante la situation. L'enfant sentira qu'on lui cache quelque chose d'important, qu'il ne pourra ni expliquer, ni exprimer.
Par ailleurs, l'enfant, en le découvrant tôt ou tard, aura perdu la confiance dans l'adulte. Or, il se construit avec cette confiance. Cela peut le perturber et il peut se mettre à somatiser, avoir des troubles du comportement, développer des angoisses inexplicables, etc.
Dire la vérité à un enfant sur la maladie d'un proche
Annoncer la vérité, si terrible qu'elle soit, c'est l'aider à mettre des mots sur une souffrance, confirmer, peut-être, ce qu'il ressent intérieurement, et lui permettre de grandir. Certes, l'enfant sera confronté à la dureté de la réalité, mais c'est aussi pour cela qu'il est un humain "en état d'enfant" comme disait Françoise Dolto.
Il ne faut surtout pas que l'enfant l'apprenne de façon inopinée, par un tiers. ll faut que la personne concernée par la maladie trouve le moment judicieux pour expliquer à son enfant, avec des mots simples et exacts, ce qu'il se passe. Il faut l'annoncer à tous les âges, et quel que soit l'âge, en employant un parlé juste, propre à chaque âge.
L'enfant, grandissant avec l'ambivalence des sentiments envers les adultes, peut très bien souhaiter la mort du parent malade inconsciemment, et donc se sentir d'autant plus coupable si cela arrivait, en pensant que c'est lui le coupable (développement de la pensée magique).
Il faut régulièrement parler à l'enfant sur l'évolution de sa maladie, si la maladie s'aggravait annoncer que les médecins ont tout fait pour le malade et qu'il risque de mourrir. Ainsi, l'enfant ne sera pas pris au dépourvu.
Photos : Shutterstock
Les informations publiées sur Psychologue.net ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue. Psychologue.net ne fait l'apologie d'aucun traitement spécifique, produit commercial ou service.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
Moi je suis malade alcoolique, j'ai déjà 3 cure et plusieurs hospitalisation car je souffre d'une pancréatite chronique donc je l'aurais toute ma vie. J'ai 32 ans et j'arrive toujours pas à m'expliquer à mon fils de 13 ans sur ce sujet car j'ai subis pareil pendant mon enfance aussi. Bref depuis que je fais le va-et-vient à l'hôpital, il en profite pour sécher les cours, faire des bêtises avec ses amis pendant que ma compagne, elle, travaille donc c'est pour cela que j'ai pris la décision de lui en parler sérieusement pour qu'il soit au courant.
Grâce à la lecture de cette article j'ai pris conscience qu'il ne fallait pas mentir à son enfant par rapport à la maladie d'un proche ce qui est le cas malheureusement pour moi, je souffre d'une grave maladie et je ne savais pas si il fallait que j'en parle à mon fils de 7 ans .L'article m'a donné du courage pour l'annoncer à mon fils d'une manière naturelle, je pense que j'ai fait le bon choix .