Quand la période des fêtes des morts vous replonge dans une tristesse
Chaque année, partout dans le monde, sont commémorés les défunts avec une volonté commune de paix intérieure. Ce but peut parfois s'avérer individuellement douloureusement paradoxal !
La période des fête des morts vous (re)plonge dans une tristesse et une douleur des plus extrêmes qui ne vous quittent pas ou si peu et ce depuis trop longtemps selon vous. Or vous aimeriez pouvoir oublier, moins souffrir, vous sentir mieux, voire reconstruire... et malgré toute la volonté que vous portez à ce souhait vous n'y parvenez pas... Je vous propose le regard de l'approche du modèle de Palo Alto pour vous y aider.
Nous pouvons avoir besoin à des degrés divers de penser, d'être en lien, de commémorer les êtres qui nous ont été chers et qui le sont toujours !
En France, en Belgique comme au Luxembourg, le jour de la Fête des morts, ou Jour des morts qui nous invite à honorer nos défunts est le 2 Novembre, soit le lendemain de la Toussaint. Or pour des raisons pratiques ce jour n'étant pas un jour férié, cette fête est souvent célébrée le 1er novembre. Selon les pays et les cultures (y compris familiales) ce jour a une signification différente et n'est pas célébré de la même manière. De plus, nous avons tous une façon qui nous est bien personnelle et particulière de penser ou d'honorer un peu, beaucoup (tous les mois, chaque semaine, tous les jours…), une fois par an, parfois, voire pas du tout... nos défunts avec la volonté commune cette fois de se sentir bien et en paix avec ce choix.
Malheureusement parfois, notre désir de recueillement paisible et de bien-être est loin d'être le cas… et cette journée de commémoration sera bien au contraire une journée de plus qui nous plongera à nouveau encore et toujours plus dans des abimes déjà bien profonds et ce malgré de multiples tentatives d'en sortir restées vaines à ce jour...
Et le deuil dont on nous parle bien souvent (la société notamment comme parfois l'entourage qui s'inquiétant et pensant bien faire nous encourage parfois à passer à autre chose dans un délai bien court), donc ce deuil nous semble être un processus (1) de plus en plus inaccessible…Nous pouvons même en arriver à nous demander pourquoi en plus de l'intense douleur première nous devrions subir cette seconde douleur liée à cette impossibilité ? Ainsi en plus d'une profonde tristesse débordante et incontrôlable, il est possible d'être assailli.e par mille et une pensées sombres et des questions toutes plus insolubles, effrayantes ou culpabilisantes les unes que les autres…nous plongeant dans des journées toujours plus noires et un état dépressif permanent paralysant.
En thérapie brève modèle de Palo Alto, lorsqu'un.e patient.e/client.e vient nous voir avec cette profonde souffrance et qu'il/elle souhaite l'atténuer nous rechercherons ensemble, avec beaucoup d'écoute, de bienveillance et de douceur, tout ce qui a été mis en place jusqu'à présent - que nous appelons des tentatives de solution (2) - et qui, sans qu'il/elle le veuille et à contrario du bon sens, ne contribue pas à la disparition de sa souffrance mais bien au contraire exacerbe sa douleur, sa tristesse et sa dépression. Nous redonnerons leur juste place aux émotions et sentiments parfois bien vite écartés pensant que ce serait une solution rapide et définitive d'apaisement. Alors qu'il s'avère que paradoxalement plus on s'exhortera à vouloir écourter et tarir sa peine et plus celle-ci se rappellera à nous et nous emportera dans ses flots puissants !
Ensemble, nous regarderons donc tout cela avec grande attention pour qu'il/elle puisse peu à peu retrouver un niveau de paix intérieure avec elle-même et avec les autres (présents ou défunts) qui lui conviendra et lui permettra de cheminer à nouveau sereinement, moins douloureusement, moins solitairement et à son propre rythme sur le chemin de son choix.
Si cet article résonne en vous, vous parle ou encore si vous souhaitez juste plus d'informations sur ce sujet, je vous invite à me contacter.
Prenez soin de vous !
Photos : Shutterstock
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